La cardiomyopathie amyloïde à transthyrétine (ATTR-CM) reste malgré sa gravité et son évolution rapide, sous-diagnostiquée : ses symptômes sont, en effet, non spécifiques et il existe un réel manque d’information des professionnels de santé.
Un dépistage précoce est pourtant crucial car les retards de prise en charge impactent considérablement la qualité de vie des patients. Lorsque le diagnostic est posé, c’est souvent à une phase avancée, des années après le début des symptômes alors que l’espérance de vie moyenne des patients n’est plus que de 3 à 5 ans.
La suspicion de l’ATTR-CM est l’affaire de tous, médecins généralistes comme cardiologues.
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